Thailande, premier round, Phuket !
Cela fait déjà trois semaines que nous avons établit nos pénates à Phuket en Thaïlande. Nous avons, grâce à un tarif spécial mousson et une petite négo supplémentaire, accéder à une belle et grande maison tout confort. Vive la mousson donc ... d’autant que cette année nous avons apparemment beaucoup de chance. Les températures oscillent ici entre 25 et 30 degrés tout au long des 12 mois et côté ciel nous avons droit de temps en temps à une belle averse et quelques orages mais majoritairement à un grand ciel bleu.
Fanny a recommencé son CNED qui lui impose un rythme soutenu, on l’encourage donc à notre façon en l’accompagnant au petit dej’ à 7h30 pour qu’elle puisse travailler dès 8 heures. Nous profitons donc de cet environnement facilitateur de travail (une chambre et un bureau pour Fanny, un miracle !) pour qu’elle puisse s’avancer au maximum car nous avons bien à l’esprit qu’à partir de Janvier les conditions seront beaucoup plus rout’s. Les garçons travaillent bien aussi, avec 3 heures quotidiennes, le programme est avalé à grandes bouchées (plus ou moins péniblement je vous l’accorde...).
Nous passons donc beaucoup de temps à la maison et louons, de temps en temps, une voiture à un voisin allemand pour profiter des alentours.
La villa se trouve au milieu d’un village, au nord de Rawai, à la frontière de Chalong, très rares communes qui sont restées authentiques à Phuket et où les excès de l’alcool et du sexe tarifé ne font pas encore rage.
Nous avons déniché de vrais petits coins de paradis, entre plages et restos, comme les photos l’attestent.
Je vais d’ailleurs profiter de cet article pour énoncer nos différentes expériences culinaires, à ce jour.
Il y a d’abord le fait maison ... Profitant d’une cuisine moderne nous remplissons régulièrement notre frigo et voyons sur cette photo les incontournables pour vivre ici. Des bières, un énorme sac de riz (et le cuiseur qui va avec), du lait de coco (pour les curry épicé et les desserts fruités) et le fameux poulet « kay » en thaïlandais.
A ce sujet, achetant deux poulets rôtis et les demandant fièrement en Thaï, on me demande si je les veux coupés. Imaginant déjà Pierre, mon beau frère, découpant les poulets avec douceur et précision je m’empresse de lui dire oui. A cet instant, et brandissant sa machette, les poulets furent coupés en 6 mouvements et trois secondes... Ici, quand ils coupent les poulets, ils coupent tout avec, oui le poulet est coupé, les os avec, bon à savoir ...
Ensuite il y a le petit resto de plage, à l’extrême sud de Phuket, où les pieds dans le sable on attend avec ferveur nos divers currys commandés. En attendant les plats nous partons à la chasse aux crabes entre les bateaux traditionnels, les longboats, échoués à marée basse, un vrai bonheur. Nous avons d’ailleurs trouvé le même resto, toujours sur une plage, mais cette fois sur une île ...
Et puis il y a le resto qui défit toute concurrence niveau prix, 1€20 le repas, et où nous avons apparemment fait le spectacle pour les locaux attablés. Dans ce type de resto la première des vertus est l’adaptabilité. Quelques tables, montées sur un trottoir et abritées de la pluie grâce à un plafond de tôle ondulé, le décor est planté (vous imaginez bien sûr que nos amis les bêtes étaient les bienvenues et j’ai repéré quelques « ratatouilles » qui bien heureusement sont restés hors de la « cuisine ». La deuxième qualité étant donc d’éviter de regarder en détail dans les coins et recoins pour réussir à profiter de son plat. Troisième qualité, la débrouillardise car quand la seule carte que vous réussissez à dénicher est uniquement en Thaï ... Et la cuisinière, derrière ses trois écrans de plexiglass ne parlant pas un mot d’anglais, il faut aviser !
La façon la plus sûre dans ce cas là est de repérer les assiettes déjà servies, d’en choisir une à l’aspect familière, et de la commander 6 fois. C’est ce que nous avons fait, et ça a bien fait rire le patron qui, a notre départ, s’est étouffé dans un fou rire sonore en comptant les enfants et en regardant Olivier ... Ce fut délicieux et à ce jour un des repas le moins cher trouvé.
Nouvelle expérience culinaire : les grands restaurants buffet barbecue où se retrouvent les familles thaïlandaises le temps d’une soirée. Très populaire, on s’y sert à volonté sur un long buffet de viande et de légumes assaisonnés, pas toujours évident à identifier. On fait ensuite cuire le tout sur un brasero posé à même la table, qui fait office de grill et de bouillon. Pour accompagner nous avons tenté les nouilles vertes, rien ne nous fait peur !
Ambiance authentique garantie, sous un grand toit de tôle (à nouveau), hall qui ne désemplit pas les soirs de we mais nous avons préféré tenté l’expérience en semaine, moins de monde, moins de bruit, enfin cela est sans compter sur le karaoké déchainé qui se tenait juste à côté.
Les virées d’Olivier accompagnés des jujus pour acheter pad thaï et brochettes dans les échoppes au bord de la route complètent notre expérience culinaire thaïlandaise à ce jour.
Mais je ne peux pas tout vous dévoiler, les garçons sont en tain de vous concocter un article chacun ...
Envoyée très spéciale KK pour la chaine info « Los Ravelos ».