Au coeur de la tempête par Fanny
Après mon vertige sur les éléphants, me voilà sur un petit bateau en bois près de la côte.
On est sensé se rendre sur la plage d’une île paradisiaque, mais on ne sait pas quelle île et quelle plage. Puis, à deux heures, destination une autre plage sur une autre île. Je ne vais pas me plaindre j’ai l’habitude, mais à côté de mes grumeaux préférés en folie presque debout sur les sièges bancals je ne suis pas rassurée. Si vous m’aviez entendu : « GGGGAAAAAABBBBBRRRRIIIIIEEEELLLLL !!!!!!!! Arrête de bouger !!!!!!!!!! » .
Bref après vingt minutes de hurlements à regarder avec crainte les speed boat qui tirent les touristes russes dans les airs en passant à 2 mètres de nous (et j’exagère à peine), nous arrivons à Corail Island, la fameuse île.
Du sable fin, l’eau à 30 degrés et un ponton flottant qui suit le rythme des vagues, les dizaines de chinois en gilet de sauvetage même au restaurant (qui est à 10 mètres de la plage), le paradis quoi (je n’aurais pas refusé une ou deux boîte de St-Moret, mais bon je ne vais pas trop en demander non plus).
On s’amuse dans l’eau avec Timothé en folie avec le sable et tous ses jouets de plage reçus lors de son anniversaire.
Et là Sacha crie (on est les plus discrets) qu’il a vu des énormes poissons de 40 cm, dix secondes plus tard Gabriel confirme. Bien sûr grosse peureuse que je suis, je sors de l’eau en hurlant (et oui on ne change pas une famille qui gagne). Cinq minutes plus tard je retourne dans l’eau quand même tellement il fait chaud dehors. Et là je vois plein de poissons de même pas dix centimètres ...
Pendant l’heure qui suit les Jujus et papa jouent à se brûler les pieds au ponton, maman bronze tranquillement tandis que Timothé et moi on s’éclate dans le sable à faire des pâtés bien dégoulinants et baveux.
Vers 12 heures 30 on se dirige vers le restaurant et on commande chacun du riz ou des nouilles fries. Bien entendu ça coûte un bras pour des portions small (au moins l’équivalent de 2 €). Mais il ne faut pas sous-estimer la puissance du « compressage » de riz.
A 14 heures, comme prévu, je remonte sur le bateau en me trempant au passage et me retrouve de nouveau entre les garçons.
Quelques minutes plus tard on accoste sur l’île de Koh Bon, où se trouvent deux couples qui font leurs photos de mariages et les fameux chinois.
Parlons maintenant de ce pourquoi vous avez cliqué sur cet article ... On se met à l’eau tranquillement et cinq minutes plus tard on voit une tempête au loin, nous pensons qu’il nous reste au moins vingt minutes avant d’être sous la flotte mais quelques instants plus tard on se prend des cordes.
Comme des gros malins on reste dans l’eau plus chaude que l’extérieur en déplaçant juste nos sacs sous les arbres et au bout de 5 minutes il y a tellement de vent que le sable de la plage nous fouette le visage.
On se précipite vers nos sacs en se prenant des tonnes de sables en pleine têtes et on se réfugie dans le petit resto de la plage avec les mariés et les chinois.
On se rince et se couvre avec tous les vêtements que l’on a, avec un look réfugié on attend une demie heure que la tempête s’arrête et une fois celle-ci calmée on attend notre chauffeur de bateau pendant une heure.
On rentre finalement à la maison où nous régalons de notre repas chaud.
Fanny.