Allez hop, laissons Kuala Lumpur et son frog de septembre pour Bali. La navette pour l’aéroport est à 5 minutes de l’hôtel, un dernier repas local, un dernier tour au 7/11 (enseigne de supermarché endémique en Asie) pour acheter notre souper (du pain de mie nature ce que nous appellerons, un sandwich à la Bengladesh, miam miam) et c’est parti pour traverser pendant une heure les étendues de palmiers (culture d’huile de palme) qui nous séparent de l’aéroport.

Une fois sur place, Olivier se transforme en véritable machine de guerre, en plus des fameux 101 kilos de bagage, les jumeaux sont monté sur le chariot … faites le calcul … pas simple à manœuvrer.

L’avion a une heure de retard, ce qui m’aura permis de m’enrhumer grâce à la clim’ surpuissante et à Timothé de se faire une petite copine de son âge. Et les voilà se tenant par la main, se courant après en éclatant de rire, se faisant des bisous. Bref ils étaient une véritable attraction et notamment pour le groupe de chinois qui a dégainé leurs appareils photos et qui s’en sont donné à cœur joie.

Pour la blague, les parents de la petite fille, allemands et expatriés à Shanghai, nous on dit que le meilleur moyen pour être tranquilles en Chine serait de teindre nos enfants en bruns …

Bref, après 3 heures de vol où, comme un miracle, nous avons vu Timothé s’endormir au moment du décollage, nous voilà arrivé à Bali, 22h, heure locale.

Le passage des frontières se serait bien passée et le douanier en question était prêt à appliquer la nouvelle législation et ne pas nous faire payer les 30 premiers jours sur le sol indonésien, si seulement … si seulement … nous avions eu nos 6 passeports … Et oui dans la précipitation de la gestion de sortie d’avion avec nos 4 trésors tellement obéissants, nous avons, enfin j’ai (puisque je suis la seule à m’occuper des bagages ggrrr) oublié un passeport dans l’avion.

Ni une ni deux, Olivier prend ses jambes à son cou pour parcourir le chemin parcouru à l’inverse et arriver jusqu’à note avion où des passagers embarquaient déjà (vive le low cost) pour repartir de Bali. Il a dû attendre la fin de l’embarquement pour se rendre, fébrile, jusqu’à nos places, et chercher dans le porte document …Victoire, le passeport y est, ouf !!!!!!

Pendant ce temps qui m’a semblé très très long, j’ai dû essayer de nous rendre, les enfants et moi, les plus discrets possibles, quel soulagement de voir Olivier revenir, un passeport à la main.

Allez hop, après ce petit coup de stress (qu’arrive-t-il aux personnes sans passeport n’ayant pas encore franchi les douanes ? Sont-ils prisonniers à jamais de ce no man’s land, tel un purgatoire ? Mon imagination prenait son libre envol, d’autant plus qu’il s’agissait de MON passeport … ce qui est bien évidemment préférable à celui d’un des enfants) ….

Je reprends donc : après ce petit coup de stress, nous voilà passant la frontière, les douanes, les déclarations babages, les scanners bagages pour enfin gagner l’aéroport de Denpasar (« capitale » de Bali) et chercher le taxi qui devait venir nous récupérer.

Ah chouette alors, tout va être simple à partir de maintenant, et bien non, on a beau parcourir et reparcourir la mer de pancartes faites de caractères de toutes origines, le nom Ravel ne s’y trouve pas. Après avoir fait plusieurs appel via le bureau central d’information, nous nous sommes décidés à nous lancer dans une négociation, qui a rapidement aboutit, avec l’un des nombreux taxis présents. Enfin bon au final, ce ne sera pas vraiment un taxi, mais une grande et belle voiture tout de même. Après 1 heure de route, et parce qu’Olivier a heureusement la mémoire des routes et a pu guider le chauffeur, nous voilà dans notre pied à terre, pour deux mois, à Ubud, au milieu des rizières balinaises.

2h du mat’, il est temps de se coucher, et au réveil nous pourrons admirer la vue magnifiques et profiter du cadre exceptionnel qui s’offre à nous (voir photo).

Notre vie au quotidien sera comptée dans un prochain article, en attendant quelques photos sont mises en ligne, mais rassurez-vous, el diktator a enfin retrouvé sommeil et rattrape, ce que nous appellerons, "la semaine blanche de Kuala".

Bali, nous voilà !

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